José Corti

José Corti, né José Corticchiato, était un éditeur spécialisé dans la publication des œuvres dadas et surréalistes.



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  • 1914 - 1919 : José Corti est mobilisé dans l'armée de terre 1925 : S'installe 6, rue de Clichy. Particulièrement lié à Breton, Eluard et Char, il anime les éditions... (source : jose-corti)
  • Un éditeur libre, même si son actionnaire est désormais Gallimard.... La devise célèbre de José Corti est tenue : “Rien de commun”.... (source : remue)

José Corti, né José Corticchiato (1895-1984), était un éditeur spécialisé dans la publication des œuvres dadas et surréalistes.

Histoire

En 1925, José Corti fonde les Éditions Surréalistes et publie les ouvrages de Louis Aragon, André Breton et Paul Éluard.

Puis il crée la maison d'édition qui porte toujours actuellement son nom et publie Salvador Dalí, La Métamorphose de Narcisse, en 1937 et le premier roman de Julien Gracq, Au château d'Argol, en 1938.

José Corti est aussi l'éditeur des ouvrages de Gaston Bachelard.

Après la mort de son fondateur en 1984, la maison d'édition «José Corti» poursuit son activité sous la direction de Bertrand Fillaudeau (avec Fabienne Raphoz en co-direction depuis 1997). Plusieurs collections ont alors été créées, surtout «En lisant, en écrivant», du nom de l'essai de Julien Gracq (1980). Cette collection regroupe des essais d'écrivains à propos de leur expérience et du fait même d'écrire.

Une maison engagée

José Corti est une maison d'édition qui s'engagera, sous l'Occupation, dans la publication de textes clandestins (à l'instar des Éditions de Minuit, par exemple). Elle publiera de nombreux textes poétiques après la guerre, mais aussi des travaux universitaires parmi les plus novateurs et des rééditions d'auteurs peu connus ou alors oubliés (Radcliffe).

L'auteur le plus connu de José Corti, Julien Gracq (Le Rivage des Syrtes, prix Goncourt 1951, refusé par l'auteur), reflète assez bien l'esprit qui a longtemps régné sur cette maison d'édition : efforts pour la recherche littéraire plus que pour les gros profits (tirages initiaux rarement particulièrement importants) et engagement dans des voies plus ou moins risquées.

La devise des éditions José Corti est : «Rien de commun». Elle renvoie à l'époque de l'apparition de la maison où les tirages étaient confidentiels ainsi qu'à l'engagement de la maison. Elle a une deuxième signification : José Corti aurait voulu, sous l'Occupation, montrer de manière implicite que sa maison d'édition n'avait «rien de commun» avec les occupants allemands.

José Corti a raconté son parcours dans son ouvrage Souvenirs désordonnés[1].

Notes et références

  1. Réédité en 2003 dans la collection "10/18".

Liens externes

(Surtout cette page, pour l'histoire de la devise et de la rose des vents, par José Corti lui-même).

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