Joan Miró

Joan Miró, né le 20 avril 1893 à Barcelone et mort le 25 décembre 1983 à Palma de Majorque, était un peintre, sculpteur et céramiste espagnol, reconnu comme un artiste majeur du surréalisme et de l'Art moderne.



Catégories :

Peintre espagnol du XXe siècle - Peintre catalan - Personnalité liée à un mouvement artistique d'avant-garde - Peintre surréaliste - Surréalisme - Pataphysicien - Céramiste - Dessinateur de timbres - Naissance à Barcelone - Naissance en 1893 - Décès en 1983

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  • Joan Miró est né à Barcelone le 20 avril 1893.... quelle que soit la technique utilisée : peintures à l'huile, sculptures, céramiques, dessins et collages, ... Personnage : il semble tout droit sorti d'une des toiles du peintre. (source : colleges.ac-rouen)
  • Il commence à peindre avec de la peinture à l'huile en 1882 et ses lectures de Balzac, Zola, ... Peintre espagnol, Joan Miro est né en 1893 à Barcelone.... projection de peinture avec un pinceau sur une toile posée au sol).... (source : cachouchiwi.over-blog)
  • JOAN MIRO. Miró, la Naissance du monde, 1925. Huile sur toile, 251 × 200 cm.... Barcelone, la fondation Joan Miró est inaugurée de son vivant, ... (source : web.respirare)
Joan Miró
Joan Miró photographié par Carl van Vechten le 13 juin 1935, à Barcelone.
Joan Miró photographié par Carl van Vechten le 13 juin 1935, à Barcelone.

Nom de naissance Joan Miró i Ferrà
Activité (s) Peinture, sculpture, céramique, Peinture murale
Naissance 20 avril 1893
Barcelone, Catalogne
Décès 25 décembre 1983
Palma de Majorque, Îles Baléares
Mouvement (s) Surréalisme, Dada
Maîtres André Masson, Pablo Picasso, Tristan Tzara, André Breton
Élèves Arshile Gorky
Distinctions Prix de l'imprimé à la Biennale de Venise (1954).

Joan Miró, né le 20 avril 1893 à Barcelone et mort le 25 décembre 1983 à Palma de Majorque, était un peintre, sculpteur et céramiste espagnol, reconnu comme un artiste majeur du surréalisme et de l'Art moderne.

Biographie

Signature de Miró

Né en 1893 dans une famille d'orfèvres et de joaillers, Miró devient comptable puis s'inscrit à l'Académie de Francesc Galí à Barcelone en 1912 pour y étudier la peinture. Vite attiré par la communauté artistique réunie à Montparnasse, il s'établit à Paris, rue Blomet dans le 15e arrondissement en 1922, [1] continuant à revenir à Montroig régulièrement. Il y rencontre Pablo Picasso, le mouvement Dada, et sous l'influence des poètes et écrivains surréalistes développe dès 1924 son style unique, une géographie de signes colorés et de formes poétiques en apesanteur, positionnée sous le double signe d'une fraicheur d'invention faussement naïve et de l'esprit catalan exubérant et baroque. Son travail, en premier lieu rejeté à Barcelone puis à Paris 1921, va évoluer depuis les paysages catalans à une peinture issue de l'irrationnel et de l'automatisme.

En 1926, il participe avec Max Ernst aux décors de "Roméo et Juliette" du ballet russe de Serge de Diaghilev. La technique du «grattage» est alors expérimentée.

Miró épouse Pilar Juncosa à Palma de Majorque le 12 octobre 1929; leur fille Dolores nait le 17 juillet 1931.

L'un des plus radicaux théoriciens (et fondateurs) du surréalisme, André Breton, décrit Miró comme «le plus surréaliste d'entre nous», même si ce dernier rejette toute idée d'appartenance à un mouvement pictural entre deux-guerres. Miró exprime son mépris provocateur pour la peinture (au moins celle qu'on considère conventionnellement) et son désir de la tuer et de l'assassiner en faveur de nouveaux moyens d'expression dans de nombreux rédigés et entrevues des années 1930.

La Guerre Civile espagnole éclate en 1936. Miró soutient les Républicains depuis Paris, et réalise la célèbre affiche "Aidez l'Espagne". La victoire de Franco en 1939 lui ferme la possibilité de retourner en Espagne jusqu'en 1942, et il reste à Paris puis Varengeville au début de la Seconde Guerre Mondiale. Revenu à Barcelone, il participe avec Josep Llorens Artigas pour ses premières céramiques.

Shūzō Takiguchi publie la première monographie de Miró en 1940.

Il voyage pour la première fois aux États-Unis en 1947, pays qui lui voue déjà une grande reconnaissance, et réalise un panneau mural à Cincinnati, pour le Terrace Plaza Hotel. Il participe aussi cette année-là à l'Exposition mondiale du surréalisme organisée par André Breton et Marcel Duchamp à la Galerie Mæght à Paris.

Joan Miró gagne en 1954 le prix de l'imprimé à la Biennale de Venise.

Il s'établit définitivement à Palma de Majorque en 1956.

En 1957, il devient Satrape du Collège de'Pataphysique.

Les plus grands musées du monde lui consacrent alors des rétrospectives. Il réalise des illustrations, des lithographies et des sculptures monumentales pour la Fondation Mæght.

En 1959, il représente, à la demande de André Breton, l'Espagne lors de l'Exposition mondiale du surréalisme, aux côtés de Enrique Tábara, Salvador Dalí, et Eugenio Granell.

Miró est appelé docteur honoris causa de l'université de Harvard en 1968, et de celle de Barcelone en 1979, ville où il crée en 1972 une Fondation Miró.

Dans ses dernières années, il s'emploie à utiliser divers moyens d'expression, produisant par exemple des centaines de céramiques, incluant le mur de la lune et le mur du soleil sur l'immeuble de l'UNESCO à Paris. Il meurt en 1983.

Œuvres

Bibliographie

Divers

Balthus en fit le portrait avec sa fille Dolorès en 1937-1938 (New York, The Museum of Modern Art).

Notes

  1. Adam Biro & René Passeron «Dictionnaire général du surréalisme et de ses alentours», 1987, Office du livre, Fribourg, Suisse & Presses universitaires de France, Paris, p. 283
  2. Reproduction dans " L'Œil" n°118, Février 2007 p. 17
  3. Reproduction dans "Connaissance des arts" n°662, juillet-août 2008, page 62
  4. Reproduction dans "L'Œil" n°588, février 2007, p. 17
  5. André Breton «Le Surréalisme et la peinture», Gallimard, p. 40
  6. Werner Spies «La Révolution surréaliste», p. 138
  7. Spies, op. cité, p. 136
  8. Spies, op. cité, p. 138
  9. Breton, op. cité, p. 37
  10. Spies, op. cité, p. 137
  11. Spies, op. cité, p. 145
  12. Spies, op. cité, p. 139
  13. René Passeron «Surréalisme», Terrail, 2005, p. 90
  14. Breton, op. cité, p. 40
  15. Breton, op. cité, p. 40
  16. Breton, op. cité, p. 39
  17. Breton, op. cité, p. 38
  18. "Beaux arts magazine" n°290, août 2008, p. 113
  19. Breton, op. cité, p. 55
  20. Gabriele Crepaldi «L'Art moderne 1900-1945», Gründ, 2006, p. 221
  21. Reproduction dans "Beaux-Arts magazine" n° 66, mars 1989, p. 21
  22. Breton, op. cité, p. 53
  23. Reproduction dans "Connaissance des arts" n°651, juillet 2007, p. 59
  24. Reproduction dans "Art actuel" n°58, sept. -oct. 2008, p. 73
  25. Reproduction dans "L'Œil" n°575, déc. 2005, p. 111
  26. http :www//unesco. org/artcollection

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