1925
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- [la Révolution Surréaliste n°3, 1925, lettre rédigée par Antonin Artaud et ... Surréaliste, l'année 1925 est celle de quelques grands textes d'Artaud qui... contre "les barreaux de la logique" (l'expression est de Breton) qu'il ne... (source : dissidence.libre-octet)
- ” Breton et le surréalisme, du moins par ce qu'il y avait en eux qui plus est .... aux côtés de noms tels que Aragon, Breton, Soupault, Péret, Arthaud, ..... en 1925, est antérieure à celle du programme du groupe des surréalistes belgradois.... (source : serbiansurrealism)
- ... de Ceux qui viennent (janvier 1925) est dirigé contre le surréalisme, ... Lettres de Rodez, Antonin Artaud, Éditions GLM, 1946... Gisèle Prassinos, André Breton, René Char, Paul Éluard, Henri Michaux, ... Après guerre, «l'image» se fera plus rare toujours que durant la grande période surréaliste (1933 à 1939), ... (source : guylevismano)
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- Paul Éluard et Benjamin Péret
«152 proverbes mis au goût du jour». [1]
- Paul Éluard et Benjamin Péret
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- 15 janvier
Réponse d'Antonin Artaud à la question «Le suicide est-il une solution ?» posée par la revue "La Révolution surréaliste" :
«Non, le suicide est toujours une hypothèse. […] Il faut pour le moment et jusqu'à nouvel ordre douter affreusement non pas à proprement parler de l'existence, ce qui est à la portée de tout le monde, mais de l'ébranlement intérieur et de la sensibilité profonde des choses, des actes, de la réalité.»
- 15 janvier
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- «Ouvrez les prisons. Licenciez les armées. », manifeste collectif publié dans "La Révolution surréaliste".
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- André Breton
«Le Bouquet sans fleurs» :
«J'ai pu, ces dernières années, constater les méfaits d'un certain nihilisme intellectuel dont la malice était à tout propos de poser la question de confiance la plus générale et la plus vaine. [... ] C'est au surréalisme de se prononcer. N'est-ce pas nous, en effet, qui demandons les premiers, non la destruction des musées et des bibliothèques, mais - ce qui est plus grave - l'abolition des privilèges artistiques, scientifiques et autres, et pour commencer, la libération désintéressée, l'isolement de cette substance mentale commune à l'ensemble des hommes, de cette substance souillée jusqu'ici par la raison ?»
«Introduction au discours sur le peu de réalité» publié dans la revue "Commerce".
- André Breton
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- Artaud sur le suicide publié par la revue surréaliste belge "Le Disque vert " que dirigent par Franz Hellens et Henri Michaux :
«Avant de me suicider je demande qu'on m'assure de l'être, je voudrais être sûr de la mort. La vie ne m'apparaît que comme un consentement à la lisibilité apparente des choses ainsi qu'à leur liaison dans l'esprit.»
- Artaud sur le suicide publié par la revue surréaliste belge "Le Disque vert " que dirigent par Franz Hellens et Henri Michaux :
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- «Déclaration du 27 janvier 1925», tract collectif du "Bureau de recherches surréalistes " rédigé en grande partie par Artaud :
«Eu égard à une fausse interprétation de notre tentative stupidement répandue dans le public, nous tenons à déclarer ce qui suit à toute l'ânonnante critique littéraire, dramatique, philosophique, exégétique et même théologique contemporaine : nous n'avons rien à voir avec la littérature. Le surréalisme n'est pas un moyen d'expression nouveau ou plus facile, ni même une métaphysique de la poésie. Il est un moyen de libération totale de l'esprit et de tout ce qui lui ressemble. Le surréalisme n'est pas une forme poétique. Il est un cri de l'esprit qui retourne vers lui-même et est bien décidé à broyer définitivement ses entraves, et au besoin par des marteaux matériels.»[2]
- «Déclaration du 27 janvier 1925», tract collectif du "Bureau de recherches surréalistes " rédigé en grande partie par Artaud :
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- Breton rencontre Lise Deharme. [3]
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- La direction du Bureau de recherches surréalistes est confiée à Artaud mais aussi la préparation du troisième numéro de "La Révolution surréaliste".
Février
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- Louis Aragon
«Le Mouvement perpétuel»[5]
- Louis Aragon
Mars
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- Parution à Bucarest de la revue "Intégral" dont Benjamin Fondane et Ilarie Voronca en proposent une version française : «Car nous voulons - n'est-ce pas ? ou alors nous ne voulons rien - faire gicler la poésie infuse à la réalité, la rendre agissante, en faire un moteur, un miracle perpétuel - ouvrir les écluses de l'unique réalité profonde qui soit capable de donner à l'homme une signification acceptable - nous voulons que la poésie supplante la Raison.»
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- Paul Éluard
«Au défaut du silence», illustré par Max Ernst mais le nom n'est pas mentionné. [6]
- Paul Éluard
Avril
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- «Résolution du 2 avril 1925» : «Qu'avant toute préoccupation surréaliste ou révolutionnaire, ce qui domine dans leur esprit est un certain état de fureur.»
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- 13 avril
Début de la guerre du Rif au Maroc menée par l'armée française. [7]
- 13 avril
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- 15 avril
Parution du troisième numéro de "La Révolution surréaliste" intitulé «1925 : fin de l'ère chrétienne» contenant de nombreux textes et manifestes rédigés ou inspirés par Antonin Artaud dont les
«Adresses... au Pape» : «Le monde, c'est l'abîme de l'âme, Pape déjeté, Pape extérieur à l'âme, laisse-nous nager dans nos corps, laisse nos âmes dans nos âmes, nous n'avons pas besoin de ton couteau de clartés.» et
«Adresse au Dalaï-Lama» : «Nous sommes tes particulièrement fidèles serviteurs, ô Grand Lama, donne-nous, adresse-nous tes lumières, dans un langage que nos esprits contaminés d'Européens puissent comprendre, et au besoin, change-nous notre Esprit, fais-nous un esprit tout tourné vers ces cimes idéales où l'Esprit de l'Homme ne souffre plus.»[8]
- 15 avril
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- 18 avril
Aragon tient une conférence à Madrid devant des étudiants :
«Ah! banquiers, étudiants, ouvriers, fonctionnaires, domestiques, vous êtes les fellateurs de l'utile, les branleurs de l'obligation. Je ne travaillerai jamais, mes mains sont pures. [... ] Et que les trafiquants de drogue se jettent sur nos pays terrifiés. Que l'Amérique au loin croule de ses buildings blancs au milieu des prohibitions absurdes. [... ] Voyez comme cette terre est sèche et bonne pour l'ensemble des incendies [... ] Je vous annonce l'avènement d'un dictateur : Antonin Artaud est celui qui s'est jeté à la mer. Il assume actuellement la tâche immense d'entraîner quarante hommes qui veulent l'être vers un abîme inconnu, où s'embrase un grand flambeau, qui ne respectera rien, ni vos écoles, ni vos vies, ni vos plus secrètes pensées.»
- 18 avril
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- 20 avril
Breton ferme le "Bureau de recherches surréalistes". [9]
- 20 avril
Mai
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- Le troisième numéro de "La Révolution surréaliste" déçoit Breton. Le mysticisme accru d'Artaud et la surrenchère de Pierre Naville («Plus personne n'ignore qu'il n'y a pas de peintres surréalistes») le décide à reprendre seul la direction de la revue. Breton : «Nous n'avons pas trop de toutes nos mains agrippées à une corde de feu le long de la montagne noire. Qui parle de disposer de nous, de nous faire contribuer à l'abominable confort terrestre ? Nous voulons, nous aurons l'au-delà aujourd'hui.»
Juin
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- 12 juin
Première exposition parisienne de Joan Miró. Le catalogue est préfacé par Benjamin Péret. [10]
- 12 juin
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- 24 juin
La revue "Comedia" reproduit un entretien de Paul Claudel accordé à un journal italien dans lequel, tout en se prévalant de son action patriotique durant la guerre, il déclare que le «surréalisme, comme le dadaïsme, a un seul sens : pédérastique.»[11]
- 24 juin
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- 29 juin
Au théâtre du Vieux-Colombier, pour illustrer une conférence de Robert Aron portant sur «Le Français moyen et la littérature», Artaud met en scène des extraits de la pièce d'Aragon «Au pied du mur» qu'il interprète avec Génica Athanasiou. Les surréalistes provoquent le chahut et interrompent la conférence.
- 29 juin
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- Breton signe l'«Appel aux travailleurs intellectuels» contre la guerre du Maroc, lancé par Henri Barbusse.
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- Les surréalistes publient une «Lettre ouverte à M. Paul Claudel» imprimée sur papier sang de bœuf[12], rappelant mais aussi l'«action patriotique» dont se prévaut Claudel s'est limitée au commerce de viande, pour les armées, avec l'Amérique du Sud.
Juillet
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- 2 juillet
Breton, Desnos, Éluard, Ernst, Michel Leiris, Philippe Soupault et Roger Vitrac perturbent le banquet donné par les "Nouvelles Littéraires" en hommage au poète Saint-Pol-Roux. [13]
- 2 juillet
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- Des journaux conformistes comme l'"Action française" et des groupements professionnels comme la "Société des gens de lettres" et l'"Association des écrivains combattants" demandent des représailles contre les surréalistes, comme ne plus écrire nulle part leurs noms, ou alors les expulser de France.
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- 15 juillet
Publication du 4e numéro de "La Révolution surréaliste" dont Breton est l'unique directeur. [14] Pour répondre à Naville[15], Breton fait paraître un important article «Le Surréalisme et la peinture».
Ce numéro contient aussi une chronique enthousiaste de Breton à propos de l'ouvrage de Léon Trotsky«Lénine».
- 15 juillet
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- 23 juillet
Antonin Artaud
«L'Ombilic des limbes»[16] avec un portrait de l'auteur par André Masson :
«À l'endroit où d'autres proposent des œuvres je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit. La vie est de brûler des questions. Je ne conçois pas d'œuvre comme détachée de la vie.»
- 23 juillet
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- Bref voyage à Bruxelles de Breton et Éluard. Ils font la connaissance de Camille Gœmans et Paul Nougé. [17]
Août
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- 1er août
Antonin Artaud
«Le Pèse-nerfs» avec un dessin d'André Masson[18]
- 1er août
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- La guerre coloniale menée par la France dans le Rif marocain rapproche les surréalistes du groupe "Philosophies", des dirigeants de la revue "Clarté" et autres intellectuels communisants. Ils publient une déclaration commune «La Révolution en premier lieu et toujours !». [19]
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- Artaud rédigé de nombreux manifestes contre Claudel, contre la guerre du Rif, contre les répressions en Pologne, en Roumanie, en Hongrie, etc. qui paraissent dans le quotidien "L'Humanité".
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- Louis Aragon
«Le Paysan de Paris». [21]
- Louis Aragon
Septembre
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- 1er septembre
Roger Vitrac
«Les Mystères de l'amour», publié dans la "NRF"
- 1er septembre
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- 25 septembre
Lettre d'Artaud à Madame Toulouse : «Une anxiété inacceptable me taraude et comme j'ai tiré de la médecine le maximum sans effet, je dissous cette anxiété dans des doses de plus en plus fortes de laudanum, et je n'ai plus qu'une révolte : celle qu'un médecin quelconque OSE me mesurer le calmant. Dites aux médecins qui vous entourent qu'il y a des états que l'âme ne supporte pas sous peine de s'égorger.»
- 25 septembre
Novembre
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- 14 novembre
Première exposition parisienne de peintures surréalistes à la galerie Pierre. [22] Le catalogue est préfacé par Breton et Robert Desnos : un texte jouant sur les titres des tableaux exposés :
«Le moment sera venu de nous séparer de tout ce qui nous a jamais retenus, de ne plus nous perdre aux jeux du cadran muet ou de la limite :6.396.78. Désormais la nuit est reine ; rien ne saurait émouvoir ceux dont elle comble les maisons et les cœurs - rien, pas même le silence, à peine un dialogue d'insectes.»[23]
- 14 novembre
Décembre
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- La revue "Clarté", fondée par Henri Barbusse, ouvre ses pages aux surréalistes. L'éditorial s'enthousiasme du «premier courant qui apparaisse depuis 1919 en France d'une jeune intelligence révolutionnaire acquise au communisme, courant où se rejoignent pour la première fois des esprits venus à la Révolution par les voies les plus diverses, et qui exprime en particulier l'effort si précieux des jeunes générations selon-guerre.»
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- Aragon répond à "Clarté" : «Il vous a plu de relever comme un incartade une phrase qui témoigne du peu de goût que j'ai du gouvernement bolchévique, et avec lui de tout le communisme. [... ] La révolution russe ? vous ne m'empêcherez pas de hausser les épaules. [... ] J'ajoute que c'est par un véritable abus de langage qu'elle peut être qualifiée de révolutionnaire.»
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- Premiers contacts de Marcel Duhamel, Jacques Prévert et Yves Tanguy avec les surréalistes à la rue du Château : Desnos, Georges Malkine, Masson, Aragon, Péret.
Duhamel : «Le jour où Benjamin Péret se présente à son tour rue du Château, il fait évidemment un esclandre. Jouant les rhinocéros dans un magasin de porcelaine, il repère mon accordéon. Tirant violemment dessus, il le déchire en deux morceaux. Qui plus est , il déclare, péremptoire, ne pas aimer les mécènes. La réaction n'est absolument pas celle qu'il attendait : on lui rit au nez et , tout penaud, il comprend et fait son mea culpa. Sitôt après, il nous adopte et nous l'adoptons.»[24]
- Premiers contacts de Marcel Duhamel, Jacques Prévert et Yves Tanguy avec les surréalistes à la rue du Château : Desnos, Georges Malkine, Masson, Aragon, Péret.
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- Duhamel et Tanguy rencontre Breton, rue Fontaine.
Duhamel : «Yves et moi prenons une prise de cocaïne pour nous donner du courage. Nous nous présentons rue Fontaine. Breton est là, avec Simone, sa femme et Max Morise. Surexcités par la came et la solennité de l'instant, je ne sais plus ce que nous avons bien pu lui raconter, mais nous l'avons laissé ébahi au point qu'il nous téléphone le lendemain matin pour savoir ce qui nous avait mis dans cet état. Car, nous dit-il, nous ne lui avons pas laisser placer un mot.»[25]
- Duhamel et Tanguy rencontre Breton, rue Fontaine.
Cette année-là
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- Aragon se voit refuser par le groupe la permission de faire publier «Défense de l'infini» pour cause de «tentation littéraire».
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- Jean Arp rédigé ses premiers poèmes directement en français.
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- Le peintre et poète belge Jean de Bosschère s'installe à Paris et rencontre Artaud.
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- Premier voyage à Paris du peintre roumain Victor Brauner où il découvre les œuvres de Giorgio De Chirico.
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- À la suite de l'élection de Paul Valéry à l'Académie française, Breton détruit l'ensemble des lettres reçues depuis 1913. [26]
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- Breton réfute le ralliement total et la dissolution du groupe : «Nous appartenons corps et âme à la Révolution et si, jusqu'ici, nous n'avons jamais accepté de commandements c'était pour nous garder aux ordres de ceux qui l'animent...»
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- René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte et Roger Vailland arrivent à Paris et découvrent le surréalisme dans lequel ils admirent le «mouvement révolutionnaire». [27]
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- René Magritte a une révélation en voyant une reproduction du tableau de Giorgio De Chirico «Le Chant d'amour» (1914) que lui a transmis le poète Marcel Lecomte. [29]
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- Adhésion du poète péruvien César Moro.
Œuvres
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- Jean Arp et El Lissitzky
«Les Ismes de l'art», suite de textes rédigés depuis 1914
- Jean Arp et El Lissitzky
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- Claude Cahun
«Autoportraits», montage photographique[30]
- Claude Cahun
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- José Corti créé les éditions Surréalistes.
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- René Crevel
«Détours»
«Une tisane sur le fourneau à gaz ; la fenêtre bien close, j'ouvre le robinet d'arrivée, j'oublie de mettre l'allumette. Réputation sauve et temps de dire son confiteor [... ] Tu as froid mais ne sais ni mourir ni pleurer. Triste entre les quais méchants que tout homme ici-bas méprise, tu vas, fleuve des villes grises et sans espoir d'océan.»
- René Crevel
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- Michel Leiris et André Masson
«Simulacre»[32]
- Michel Leiris et André Masson
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- Georges Limbour
«Soleil bas»
- Georges Limbour
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- René Magritte
«La Baigneuse», 50 x 100 cm[33]
«Le Cinéma bleu», 65 x 54 cm[34]
«La Fenêtre», 65 x 50 cm[35], huiles sur toile
- René Magritte
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- André Masson
«Armure», dessin[36]
«Hommage à Paul Éluard. Dessin automatique», plume et encre[37]
«Oiseau percé de flèches»[38]
«Soleils furieux», plume et encre[39]
- André Masson
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- E. L. T. Mesens
«Défense de pleurer», poèmes
«La terre est ronde en apparence
et plate réellement
Elle est ronde pour courir
et plate pour dormir.»[40]
- E. L. T. Mesens
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- Pierre Naville
«Les Reines de la main gauche»
- Pierre Naville
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- Benjamin Péret
«Il était une boulangère»
- Benjamin Péret
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- Francis Picabia
«Après la pluie (les amoureux) »[44]
«Femme à l'ombrelle»
«La Femme aux allumettes», [45]
«Plumes»[46]
- Francis Picabia
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- Philippe Soupault
«Le Voyage d'Horace Pirouelle»
- Philippe Soupault
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- Yves Tanguy
«Rue de la Santé», huile sur toile[48]
- Yves Tanguy
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- Tristan Tzara
«Mouchoir de nuages»
- Tristan Tzara
Notes et références
- Pour les références bibliographiques complètes, voir l'article principal Chronologie de Dada et du surréalisme
- ↑ Scheler, p. LXIII
- ↑ Béhar, p. 19 et Scheler, p. LXIII
- ↑ Ou Lise Meyer, la femme aux gants «Nadja». Bonnet, OC 1, p. L
- ↑ Bonnet, OC 1, p. L
- ↑ Scheler, p. LXIII
- ↑ Scheler, p. LXIII
- ↑ Scheler, p. LXIV
- ↑ À comparer avec les versions de 1946
- ↑ Bonnet, "OC 1", p. LI
- ↑ Scheler, p. LXIV
- ↑ Bonnet, OC 1, p. LI
- ↑ Bonnet, OC 1, p. LI
- ↑ Bonnet, OC 1, p. LI et Scheler, p. LXIV
- ↑ Bonnet, OC 1, p. LI
- ↑ «Plus personne n'ignore qu'il n'y a pas de peinture surréaliste», in "La Révolution surréaliste" n° 3
- ↑ Grossman, p. 105
- ↑ Bonnet, OC 1, p. LI
- ↑ Grossman, p. 105
- ↑ Bonnet, OC 1, p. LII
- ↑ Biro, p. 39 et Pierre, p. 23
- ↑ Scheler, p. LXIV
- ↑ Bonnet, OC 1, p. LII
- ↑ Bonnet, OC 1, p. 915
- ↑ Angliviel, p. 185
- ↑ Angliviel, p. 185
- ↑ Aucune trace d'une éventuelle copie. Béhar, p. 16
- ↑ Biro, p. 190
- ↑ Angliviel, p. 185
- ↑ Jacques Meuris «René Magritte», Taschen, Cologne, 1997, p. 34
- ↑ Georgiana Colville «Scandaleusement d'elles», Jean-Michel Place, Paris, 1999, p. 17
- ↑ Breton, "SP", p. 25
- ↑ Bédouin, p. 283
- ↑ Jacques Meuris «René Magritte», Taschen, Cologne, 1997, p. 11
- ↑ Meuris, op. cité, p. 7
- ↑ Meuris, op. cité, p. 17
- ↑ Clébert, p. 57
- ↑ Spies, p. 123
- ↑ Breton, "SP", p. 36
- ↑ Spies, p. 122
- ↑ Biro, p. 279
- ↑ Spies, p. 137
- ↑ Spies, p. 145
- ↑ Spies, p. 139
- ↑ Spies, p. 142
- ↑ Le Bon, p. 117
- ↑ Angliviel, p. 189
- ↑ Spies, p. 143
- ↑ Angliviel, p. 69
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